Descripción
Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), éditeur, écrivain. L.A.S., lundi 10 février 1873, 4p in-8. A l?imprimeur Jules Claye (1806-1886). « Mon cher Claye, Jules [son fils] est ici pour quelques jours avec moi. Nous avons à aller tous les deux à Milan pour conclure une assez bonne vente de clichés. Je vous envoie une épreuve pour Rolland. Je tiens à ce que dans chaque numéro, il y ait une grande vue de Clerget, vu de France. Il en a 14 à sa disposition, veillez-y, je vous en prie, et surtout cher ami ayez une conversation sérieuse avec le metteur en train des images. Pour les dessins vulgaires où il n?y a que noir et blanc, il s?en tirerait très passablement avec du soin et sans conseil, mais il n?a jamais rien voulu ou pu comprendre aux vignettes de [Lorenz] Froelich et de [Eugène] Froment, tout est dans la délicatesse et l?expression des traits, nez, bouches, yeux, gestes des mains, de ces petites figures, un trait effacé ou dure et l?expression est perdue. Je vous en prie demandez à Simon qui nous remplace pour les quelques jours de l?absence de Jules, les albums extraits du magasin que nous avons publié cette année et qui ont été imprimés par la maison de Silbermann. Si notre mettre en train du magasin n?est pas éclairé par la comparaison. Il n?y a rien à espérer de lui, il changer, le dernier numéro pour les Froment tiré que les autres. Il faudrait donner notre catalogue illustré, qui est une grosse dépense pour nous à votre plus fin metteur en train et ne faire tirer que quand vous serez absolument convaincu que c?est très bien. C?est un tirage à au moins 40.000. il faut que ce soit suivi et donne de notre publication l?idée que la publication concurrence de Hachette n?est pas tirée par Martinès(?) avec plus de soin que la nôtre. En un mot, il faut relever de deux ou trois degrés jusqu?au très bien le tirage du magasin. Si vous regardez les derniers volumes, vous verrez combien elle a baissé. Si le pli est pris de mal faire par le metteur en train sur ce livre, eh bien donnez-le au fils de votre ancien concierge qui est habile et soigneux. Ou à un autre mais à un fin metteur en train qui ait l?amour de son art. Je vous demande pardon, mon ami, de vous écrire si longuement à ce sujet, mais le magasin d?éducation est la pièce angulaire de ma librairie. Si je me laissais déborder pour l?exécution matérielle par d?autres, nous serions très impardonnable. C?est votre enfant le magasin, comme le mien. Voilà 16 volumes tirés à 14000, les derniers à 8000 au moins. Mettez-y votre bon coeur pour moi. Si j?avais osé vous en dire mon sentiment plus [mot illisible], je n?aurais pas à vous écrire. Je sais qu?il vous est difficile, impossible de tout voir, mais voyez par vous-même tout ce que je vous signale : mon magasin, le catalogue spécimen illustré. Relevez-nous aux yeux de ceux qui compareront. Ma femme m?écrit que Paris est dans la neige. Je suis confus de vous écrire que de ma table, j?ai les yeux sur un horizon éclatant d?un bleu profond et intense, que la mer bout et tressaille et étincelle sous un soleil éblouissant. Je vous écris les fenêtres ouvertes. La mer et l?extrémité du rocher de Monaco sont devant moi. À ma fenêtre de gauche, j?ai toute la montagne de la Turbie avec ses ravins étranges. Ah que je vous voudrais là, vous si artiste, comme votre joie renouvellerait la mienne. Jules m?a dit que vous aviez l?occasion de placer une peinture, un très beau paysage, un dessus de bois superbe de Courber que j?ai à la maison. Si vous m?en trouvez 4000, pas mois, prenez-le. Je dis la peinture et non le dessin au fusain, que je garde encore, mais faites voir le Courbet et regardez-le, voire même en pleine lumière, où il est, il est à contrejour, invisible, et c?est faute de place et aussi pour payer en dehors de ma maison, 3000 francs à mon vendeur de ma bicoque de bel?. Que je vendrais ce très beau paysage qui est de la bonne et robuste manière de Courbet. Il est au 1er dans le magasin, chez moi, à côté de la po. N° de ref. del artículo 014565
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