Críticas:
« Martin Prinz, écrivain autrichien, signe avec L'Envolée belle publié chez Absalon un petit roman retraçant avec beaucoup de suspens les quatre jours de cavale d'un braqueur de banque autrichien dans les années 80. Ce récit d'une fuite, d'une course dont on vit le rythme à travers le texte est à la fois vivant et poétique et nous transporte dans un monde réaliste et irréel en même temps. Un auteur à suivre ! » Jean-Claude Lebrun --Bibliothèques de Seine-et-Marne
« L'écrivain met ses pas dans ceux de l'évadé, son souffle dans celui de ce coureur de fond, de ce sportif aguerri fuyant à travers champs et forêts. A l'inverse d'un Truman Capote qui nourrit son récit d'une enquête quasi obsessionnelle, rencontrant les protagonistes, les présentant en amont, dans leur environnement social et familial, Martin Prinz, marathonien émérite, puise dans ses propres sensations pour cerner son personnage au plus près. En s'en tenant à une description anatomique de la fuite, il compose une narration à la fois concise, rigoureuse et parfaitement empathique.» Claire Judrin. --site du CNL, octobre 2009.
Reseña del editor:
Johann Rettenberger, connu sous le nom de « Pumpgun-Ronnie », le braqueur au masque de Ronald Reagan, vient de s'échapper. Il court kilomètre après kilomètre, laissant derrière lui la ville et la lueur des gyrophares de ses poursuivants, alors que devant lui s'étend un paysage de champs et de forêts dans lequel il s'enfonce et disparaît. Enfin, il peut allonger ses foulées et comme pour un marathon ne plus effleurer la terre que de la pointe des pieds. Il lui semble qu'il vole au-dessus des sentiers qu'il emprunte. « Je ne laisserai pas la fatigue s'emparer de moi », épigraphe empruntée à Kafka, donne d'emblée le ton du roman de Martin Prinz. Inspiré de faits réels qui ont défrayé la chronique autrichienne à la fin des années 1980, L'Envolée belle s'intéresse moins aux motivations et à la psychologie du protagoniste qu'à cette fuite, scandée par le rythme de la course. Course qui conduit inexorablement Johann Rettenberger à la mort, dernier envol de celui qui aurait aimé ne jamais toucher le sol que du bout des pieds. Sous la plume de Martin Prinz, ce sont les voleurs de légende (de Robin de Bois à Jesse James) que rejoint son héros dans sa fuite comme dans sa fin.
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