Le Carnet de rêves - Tapa blanda

Au début, c'est l'histoire de Laura qui reçoit un carnet de rêves écrit par sa grand-mère juive en 1936... La lecture de ces rêves va la plonger dans ses propres fantasmes et peurs : qu'en est-il de l'antisémitisme aujourd'hui ? Quelle est cette folle "concurrence des victimes" ? Sommes-nous tous fous et que racontent de nous nos rêves ?
Puis le livre dérape... Laura se rebelle contre son auteure, elle ne voulait pas vivre cette histoire, elle ne voulait pas subir ces vaines obsessions. L'auteure devra la rejoindre dans les pages et rendre des comptes : quel est le sens de ce monde intérieur ? Pourquoi se torturer l'esprit avec des questions macabres ? Les deux personnages, Laura et son auteure vont vivre un conflit et une amitié complice, un dialogue.

Fille du psychosociologue et créateur de la « Thérapie sociale », Charles Rojzman, Théa Rojzman quitte en 2007 la voie de thérapeute pour se consacrer entièrement à la peinture et à la bande dessinée. Après quelques écrits non publiés, elle édite à compte d'auteur en 2003 un recueil de poésies illustrées Duos et solos. Elle participe à diverses expositions de dessins et de peintures. Après un essai écrit avec son père (C'est pas moi, c'est lui, ne plus être victime des autres) elle réalise avec lui, en 2007, sa première bande dessinée La Réconciliation (Lattès), un récit sur l'évolution de leur relation et sur la nécessaire réconciliation entre individus. Elle publie par la suite plusieurs ouvrages tels que Le Carnet de rêves (La Boîte à Bulles), Sage comme une image (Les Enfants rouges) ou encore Chacun porte son ciel (éditions Le Moule à Gaufre).