Forum: 1 - Tapa dura

Cet album est une véritable poilade des phrases absurdes qu'on a tous pensées un jour : mais si quelqu'un n'est pas d'accord qu'il le dise !
Paru à l'époque dans le mensuel Fluide Glacial, ces gags en 3 cases étaient signés Binet, Voici ses recommandations de lecture - car, entre nous, faire un résumé de forum c'est pas chose aisée : Chaque strip est divisé en trois parties égales. A, B, et C
La première partie est réservée à l'exposition du sujet Un personnage se présente et en quelques mots, informe le lecteur de son problème. La deuxième partie est ce que l'on pourrait somme toute définir par «comique de répétition». La phrase étant chaque fois terminée par : «Si quelqu'un n'est pas d'accord, qu'il le dise». Enfin la troisième partie, et non la moindre est celle consacrée à la chute, au gag en quelque sorte. Et c'est là qu'il faut rire.

Né le 20 mars 1947, à Tulle, Binet publie son premier dessin en 1961 à l'âge de quatorze ans dans la revue Humour Magazine. En 1969, il fait ses premiers pas en tant qu'auteur de bandes dessinées en entrant chez Fleurus oô il crée Poupon la peste, se sont les premières apparitions du chien Kador. Réalise ses premières bandes dessinées pour adultes dans Mormoil en 1974 et 1975, illustrant des histoires brèves scénarisées par Jean Mulatier ou Rampal. Il commencera à connaître la notoriété à son arrivée à Fluide glacial en 1977. C'est là qu'on retrouve Kador le seul chien qui sait lire Kant. Il s'efface sous la popularité de ses maîtres, Les Bidochon, stéréotypes du Français moyen dans toute sa médiocrité. Binet continue parallèlement à livrer quelques ouvrages indépendants tels que L'Institution, dénigrement des institutions religieuses fréquentées pendant sa jeunesse qui en fait un précurseur de la bande dessinée autobiographique, Déconfiture au petit déjeuner ou Propos irresponsables. En 1995, il rédige les dialogues de l'adaptation cinématographique des Bidochon. Lorsqu'il ne dessine pas, Christian Binet pratique la peinture, dont quelques-unes sont réunies dans un dossier rédigé par Yves Troufion. Il se dit lui-même humoriste à tendance dramatique. Il décrit notamment à travers Les Bidochon un quotidien d'une grande banalité.