Cahier de coloriage Jacques Tati - Tapa blanda

Un magnifique album de coloriage grand format consacré à l’œuvre cinématographique de Jacques Tati.

« Si j’avais su dessiner, j’aurais pu être caricaturiste » confiait Jacques Tati. C’est au cinéma que Tati a exprimé sa vision critique de la société. Devant et derrière la caméra, il reflète ce que nous sommes, avec un grand souci du détail : les gestes, les sons, les décors... Ses six films inoubliables sont à la fois exigeants et ouverts, ils touchent les adultes comme les enfants. Tati filme la campagne et la ville, la fête et les vacances, la famille et la routine, mais surtout les quiproquos et le mouvement. Tati c’est notre oncle, l’excentrique de la famille !

Plongez ou replongez dans l’univers de Jacques Tati à travers ce sublime cahier de coloriage : la silhouette élancée du naïf et rêveur Monsieur Hulot, les voitures de Trafic, les bourgeoises étriquées de Mon Oncle... Toutes les merveilles de poésie du maître du minimalisme sont regroupées dans cet ouvrage ! Si certains dessins sont de Jacques Tati lui-même, les documents préparatoires aux films, les dossiers de presse et les travaux d’autres dessinateurs – Cabu entre autres – nourrissent le cahier.

Les cinéastes en herbe peuvent laisser libre cours à leur imagination : tracer, colorer, crayonner ou barioler... Le scénario est entre leurs mains !

D'origine hollandaise et russe, Jacques Tati (de son vrai nom Jacques Tatischeff) naît en 1907 au Pecq (Yvelines). Il décide rapidement, au grand dam de son père, de devenir mime. Encouragé par ses coéquipiers du Racing Club de rugby, qui décèlent en lui un talent comique, il monte des spectacles humoristiques sur le sport. Fort de son succès, il décide alors de porter ses numéros d'imitation à l'écran : 6 courts-métrages sont ainsi réalisés entre 1932 et 1947. Son premier long-métrage, Jour de fête en 1947, remporte un succès inattendu à la Biennale de Venise 1949, où il est récompensé d'un Prix de la mise en scène. À l'image de Charlie Chaplin, Jacques Tati crée et interprète lui-même le personnage récurrent de ses films : Monsieur Hulot (Les Vacances de M. Hulot en 1952, Mon Oncle en 1958 qui reçoit l’Oscar du meilleur film étranger, Playtime en 1953, Trafic en 1971). Acclamé par la critique américaine tout comme par Truffaut, le cinéaste reçoit un César d’honneur en 1977. Il meurt en 1982 à Paris.