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Livre peut avoir de nombreuses fautes de frappe, le texte manquant, des images ou des index. Les acheteurs peuvent télécharger une copie gratuite scannée du livre original (sans fautes de frappe) de l'éditeur. 1878. Non illustré. Extrait: ... voulait lui-même, mais seulement dans le sens qui flattait sa haine et ses préventions; appliquée aux chouans, la mesure lui paraissait inique, appliquée aux terroristes, elle lui semblait légitime. Dès le lendemain il revint à la charge pour obtenir du Conseil d'État la loi dont il avait besoin contre le parti qu'il voulait frapper. Les conseillers d'État hésitaient, non par scrupule de donner le consentement qu'on leur demandait, mais par embarras de trouver une rédaction qui pût être acceptée par le Corps législatif. Rœderer, Regnault, exprimaient des craintes relativement au Tribunat: « Vous êtes toujours dans l'antichambre du Tribunat, dit Bonaparte. La nécessité de la mesure une fois reconnue il faut la prendre. J'ai un dictionnaire des hommes employés dans tous les massacres. « Il faut un pouvoir extraordinaire; qui a le droit de le donner? Si personne n'a ce droit, le gouvernement doit-il le prendre? » Alors Talleyrand silencieux d'ordinaire : « A quoi bon avoir un Sénat, dit-il, si ce n'est pour s'en servir » 1? Ce mot de Talleyrand fut un trait de lumière. Il mettait tout le monde à l'aise, les conseillers d'État, en diminuant leur part de responsabilité, le Premier Consul en écartant le contrôle importun du Corps législatif et en donnant une apparence de légalité à ce qui était une flagrante violation de la Constitution. 11 fut donc résolu en principe que la mesure serait prise par le gouvernement comme une sorte de mesure de guerre, et qu'elle serait consacrée par un'sénatus-consulte, 1. Miot de Melito : Mémoir...
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