Descripción
Photographie,vintage cdv albumen print - Marc de Montifaud, de son vrai nom Marie-Amélie Chartroule de Montifaud, épouse Quivogne de Luna, née à Paris le 2 avril 1845 et morte à Neuilly-sur-Marne le 24 septembre 1912, est une écrivaine libre-penseuse française. Marie-Amélie Chartroule, dite Marc de Montifaud, naît le 2 avril 1845 d'un père médecin libre-penseur, Paul Chartroule de Montifaud (dit Paul Chartroule) et d'une mère catholique, Angélina Armande Charlotte d?Archies. Pendant que sa mère tente de lui enseigner les principes du catéchisme, son père lui inculque les idées nouvelles et l'initie à la philosophie. Passionnée d'art, elle complète sa formation dans l'atelier du peintre Tissier. Le 21 juillet 1864, elle épouse Jean François Quivogne de Luna, de vieille noblesse espagnole, de 16 ans son aîné, dit comte Juan-Francis-Léon Quivogne de Luna; Elle aura un fils avec lui, Marc, né en 1874. Léon Quivogne de Luna est le secrétaire d'Arsène Houssaye, directeur du journal l?Artiste, Ce dernier ouvrira à la jeune femme les pages de sa revue, où elle fera ses premières armes en tant que critique. Le comte Quivogne crée lui-même La Haute-Vie en 1867, un journal qui n'aura que quelques numéros. Comptant parmi les amis de Villiers de L?Isle-Adam, qui lui dédie Le Nouveau Monde (Ève nouvelle et Axel), on lui doit surtout un nombre important de nouvelles drolatiques, d?esprit galant et provocateur, à saveur parfois anticléricales et coiffées de titres suggestifs : Entre messe et vêpres, ou les Matinées de carême au Faubourg Saint-Germain (1882)? En 1869, son premier ouvrage Les Courtisanes de l?Antiquité. Marie Magdeleine lui vaut une critique favorable d?Émile Zola dans sa chronique Livre d?aujourd?hui et de demain du Gaulois. Pour ses recherches, en vue de ses ouvrages (livres d?érudition, érotiques?), elle fréquente assidument la Bibliothèque Nationale et se travestit en homme. Ses écrits lui valent un certain nombre de poursuites judiciaires et quelques-uns sont censurés. Sa publication de l?ouvrage contre les religieuses, Vestales de l?Église, lui vaut même un emprisonnement. Ses activités de critique d?art se concentrent à la revue L?Artiste à laquelle elle collabore entre 1867 et 1877. Elle fonde L'Art moderne avec son mari en 1875, la revue, publiée à la Librairie moderne, compte trente-deux livraisons, et traite des expositions, musées, collections, peinture, sculpture, gravure, iconographie, archéologie, céramique, numismatique. Les artistes qui l?intéressent constituent une compagnie très disparate : on retrouve, côte à côte, Hanriot, Alexandre Cabanel, Hébert, Breton, Gustave Doré et Camille Corot ; Édouard Manet et les Impressionnistes finissent par s?ajouter, non sans de sérieuses réticences. Elle demande surtout à l?art des effets de séduction et d?émotion que sa plume d?écrivain peut traduire : ses commentaires glissent alors du motif à la forme avec une égale délectation. Elle perd son mari le 18 juin 1901 et, en 1905, semble devoir faire face à des ennuis de santé et des tracas financiers. La dernière entrée que l'on trouve à son nom dans le Catalogue général de la Bibliothèque nationale est un drame patriotique en un acte et en vers intitulé Alsace paru en 1904. Elle contribue au journal La Fronde pour la chronique de politique étrangère. Elle meurt à Neuilly-sur-Marne le 24 septembre 1912. // Circa 1870 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5. N° de ref. del artículo PG2079
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