Descripción
Photographie,vintage cdv albumen print - Cliché Braun - Paris, nom indiqué sur le carton. Suzanne Reichenberg (7 septembre 1853-9 mars 1924), baronne de Bourgoing (1900), est une actrice française. Suzanne Reichenberg naît à Paris le 7 septembre 1853, d'un père hongrois et d'une mère picarde, d'après Suzanne Brohan, morte à Paris 17e le 9 mars 1924. Elle est la fille de Charles Reichenberg, (1828-1859), tailleur-coupeur, et d?Aline-Joachim-Florence Bocquillon, mariés le 2 avril 1853 à Paris, elle est la filleule de Suzanne Brohan dont la mère de Suzanne Reichenberg était la dame de compagnie. Charles Reichenberg, malade, mourant, recommanda sa fillette âgée de 4 ans, à sa marraine qui l'éleva. À treize ans, sa marraine la présenta au Conservatoire, à quatorze ans elle obtint un second prix au concours ; à quinze ans moins deux mois, elle a remporté le premier prix au Conservatoire. Elle débuta en 1868 dans le rôle d'Agnès de L'École des femmes à la Comédie-Française. Théophile Gautier la dépeignait ainsi, au lendemain de ses débuts : « « Mlle Reichenberg a une délicieuse figure fine et candide où l'esprit brille à travers l'innocence. Ses cheveux blonds s'harmonisent avec son teint rosé et blanc, qui ne doit rien au blanc de perles ni au fard; elle a des yeux bleus pleins de lumière et de douceur, un sourire d'une grâce enfantine, et dans la voix cette fraîcheur argentée de la jeunesse qui plaisait tant à J.-J. Rousseau. Ses proportions sont mignonnes et délicates comme celles de la Psyché de Canova. » L'année suivante dans son feuilleton, sur les Faux ménage, Th. Gautier appelait encore Mlle Reichemberg « une fleur, un sourire, un printemps ! » » « Aussi ingénue que fantaisiste » (Boni de Castellane), elle fut la reine des ingénues au théâtre entre 1870 et 1900. Dans les années 1890, Georges Clémenceau, en accoutumé de la vie théâtrale de son temps, lui fut proche. (Clémenceau, Michel Winock, Editions Perrin Collection Tempus, chap. VII, p. 137) Marcel Proust l?évoque en 1894 : « toute gracieuse, habillée de rose pâle et coiffée d?un large chapeau blanc que couvre de grandes plumes roses. » (Essais et articles, Collection Folio essais (n°236) Editions Gallimard, p. 362-363) Dans La Recherche, il la fait également apparaître et la met en scène. « Monsieur de Guermantes, ., s?était présenté au foyer de la Comédie-Française et avait prié Mlle Reichenberg de venir réciter des vers devant le roi, ce qui avait eu lieu et constituait un fait sans précédent dans les annales des raouts. » (Le côté de Guermantes, II, Chapitre deuxième) Elle est, dans La Prisonnière, l'image opposée de Sarah Bernhardt : "C'est comme une personne qui prétendrait être à la fois Reichenberg et Sarah Bernhardt" dit Charlus à Madame Verdurin à propos de la comtesse Molé. Le dessert appelé « crêpes Suzette » aurait été ainsi nommé en son honneur. La recette a été créée par Auguste Escoffier qui fut le chef de cuisine du Grand Hôtel de César Ritz avant de diriger les cuisines de l'Hôtel Savoy à Londres. C'est là qu'il servit au prince de Galles, le futur roi d'Angleterre Edouard VII, des crêpes cuisinées avec du curaçao (on utilise depuis du Grand Marnier). Le futur souverain suggéra de donner au mets le nom de Suzanne Reichenberg, la jeune femme qui l'accompagnait au dessert. Ainsi naquit la crêpe. Suzette qui contrairement aux idées reçues, ne fut pas flambée à ses débuts. Elle épouse Napoléon-Pierre-Mathieu, baron de Bourgoing le 12 octobre 1900, à Paris 17e5g est inhumée au cimetière Montmartre (9e division) avec ses parents, sa fille, Fernande-Madeleine Reichenberg épouse de Pierre-Robert Pitet, Saint-Cyrien, mort pour la France le 12 novembre 1914 à Petitmont (Meurthe et Moselle). et son petit-fils Jacques Pitet. Carrière à la Comédie-Française : Entrée en 1868, Nommée 294e sociétaire en 1872. // Circa 1880 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5. N° de ref. del artículo PG1560
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