Descripción
Photographie,CDV vintage albumen carte de visite - Stéphanie Félicité du Crest, par son mariage comtesse de Genlis, marquise de Sillery, née le 21 janvier 1746 au château de Champcery à Issy-l'Évêque et morte le 31 décembre 1830 à Paris, est une femme de lettres française. De 1789 à 1791, elle tient un salon, que fréquente le duc d?Orléans, et où se retrouvent Talleyrand, David et de jeunes députés de la Constituante comme Lameth, Barère et Barnave. Madame de Genlis s'enfuit en Angleterre pendant la Terreur. Son mari ainsi que Philippe Égalité furent guillotinés, tandis que deux de ses pupilles, les frères de Louis-Philippe, croupirent si longtemps en prison qu?ils contractèrent une maladie de poitrine qui les emporta en 1807 et 1808. Sa fille, Pulchérie, mariée au général de Thiembronne, passa, elle aussi, très près de l?échafaud. En Angleterre, Félicité de Genlis maria une autre de ses filles, Pamela Brûlart de Sillery qu?elle avait eue en secret du duc de Chartres, à Lord Fitzgerald, qui fut massacré lors de la rébellion irlandaise de 1798. Sa dernière fille, Fortunée Élisabeth Herminie Compton, est la grand-mère de Marie Lafarge. Lors de son émigration, Félicité de Genlis est accompagnée également par sa nièce, Rose Henriette Péronne de Sercey, élevée par ses soins dès 1781. En 1799, vivant alors à Berlin, âgée de 53 ans, frappée par « le joli visage et la noblesse de sa tournure », elle prend un enfant à la famille de sa logeuse, lui fait changer de religion et de prénom, afin qu'il porte celui de son fils mort, et l'élève à sa façon à Paris, ainsi qu'elle l'écrit elle-même : « Je demandai cet enfant à sa mère, en lui déclarant que je l'élèverais dans la religion catholique ; elle y consentit sans résistance, elle parut même charmée de me le donner, je le pris avec moi, et je l'appelai Casimir, du nom de mon fils que j'avais perdu. » En 1801, Bonaparte l?autorisa à rentrer en France, l?utilisa comme espionne, et la pensionna. Elle fut, avec Antoinette Legroing de La Maisonneuve, que Mme de Genlis connaissait, une des femmes de lettres qu?il admira, et qu'il tâcha de récompenser. En revanche, Bonaparte n'admira jamais Germaine de Staël, qui fut considérée, sa vie durant, comme la rivale de Mme de Genlis ; en fait, il la détestait. En 1815, sa vie devint difficile avec le retour des Bourbons. Elle ne vécut financièrement que grâce aux droits d?auteur qu?elle tirait de ses romans et nouvelles. Mais, toute sa vie durant, et malgré ses moyens limités, elle adopta de nombreux enfants de toutes les classes sociales et se chargea de leur éducation. // Circa 1860 // Tirage albuminé // Format (cm): 6,5x10,5. N° de ref. del artículo PE5973
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