Descripción
Photographie,CDV vintage albumen print. François-Vincent Raspail, né le 25 janvier 1794 à Carpentras et mort le 7 janvier 1878 à Arcueil, est un chimiste, botaniste et homme politique français. Fondateur de la cytochimie et d'une médecine populaire (la méthode ou le système Raspail), il mêle étroitement, durant toute sa vie, ses activités de savant, d'entrepreneur et de militant politique. Devise de François-Vincent Raspail : In patria carcer laurus in exilio. Maison de la famille Raspail à Arcueil. Origine familiale et jeunesse[modifier | modifier le code] Son père, aubergiste, très pratiquant, le destine au sacerdoce. Très jeune, il est élevé par un prêtre janséniste qui lui enseigne l'histoire naturelle en lui parlant en grec et en latin, et un peu l'hébreu, le sanskrit et le syriaque. En 1810, à l'âge de 16 ans, Il entre au séminaire d?Avignon où il apprend la philosophie et la théologie. En 1813, il quitte le séminaire pour devenir bibliothécaire du Collège de Carpentras, Pendant les Cent-Jours, Raspail y compose une chanson à la gloire de Napoléon. Renvoyé d'abord pour indiscipline, il est ensuite nommé professeur du même collège. La période de la Restauration[modifier | modifier le code] Pour éviter la Terreur blanche de 1815 qui sévit en Provence, il va à Paris où il enseigne dans plusieurs écoles privées comme les collèges Stanislas ou Sainte-Barbe, tout en faisant des études de droit, de 1816 à 1820. Il s?éloigne peu à peu des convictions religieuses familiales et adhère à la libre-pensée, devenant franc-maçon. Il collabore à La Minerve, journal libéral de l'époque. il est alors chassé de l?enseignement pour avoir rédigé des pamphlets républicains. En 1821, son livre Les Missionnaires en opposition avec les bonnes m?urs fait scandale. Il rencontre sa future épouse, Henriette-Adélaïde Troussot. L?année suivante, il étudie les sciences naturelles. Il rédige plusieurs articles remarqués sur les tissus animaux et végétaux, de 1824 à 1832. Parallèlement, il adhère au carbonarisme, mouvement clandestin organisé sur le modèle italien des « ventes2» conspirant contre le régime en place (il est emprisonné à plusieurs reprises comme carbonaro sous la Monarchie de Juillet). La monarchie de Juillet[modifier | modifier le code] En 1830, Raspail se joint au peuple parisien insurgé lors des Trois Glorieuses, qui les 27, 28 et 29 juillet provoquent la chute et l'exil de Charles X. Grièvement blessé sur une barricade, il est par la suite décoré de la croix de Juillet. À peine remis, il fonde un journal d?opposition républicaine, Le Réformateur, et préside la Société des Amis du Peuple. Préoccupé de questions sociales, il dénonce la pénurie et les souffrances de la classe ouvrière. En 1832, il donne des consultations médicales, il accède à une notoriété internationale avec l?Essai de chimie microscopique (1830) et le Nouveau système de chimie organique (1833). La Société des Amis du Peuple est dissoute en 1832 par le nouveau pouvoir qui condamne Raspail à quinze mois de prison et 500 francs d?amende pour « offense au roi ». À Sainte-Pélagie où sont maintenant regroupés les prisonniers politiques, il prend la tête de l? « Association républicaine de défense de la liberté de la presse ». À l'aide de sa machine infernale, Giuseppe Fieschi commet, le 28 juillet 1835, un attentat contre le Roi. Louis-Philippe, indemne, réagit en s'en prenant aux républicains. Raspail est arrêté à la Seilleraye, près de Nantes, et écope de deux ans de prison et cinq ans de « surveillance »3. Il occupe sa détention en écrivant Nouveau système de botanique, publié en 1837. Tirant l'expérience de ses détentions, il s?intéresse à la vie dans les prisons (son « second domicile ») en écrivant Réforme pénitentiaire. Lettres sur les prisons (1839). Il dénonce aussi le travail dans les manufactures, « où trop de gens meurent avant l?âge ». Le n°5 de la rue de Sévigné : ancienne clinique du docteur Raspail entre 1840 et 1848. En 1840, il est expert de la défense, lor. N° de ref. del artículo PE1402
Contactar al vendedor
Denunciar este artículo