Descripción
Photographie,Photoglyptie d'époque Léon Gambetta, né le 2 avril 1838 à Cahors et mort le 31 décembre 1882 à Sèvres, est un homme politique français républicain. Membre du Gouvernement de la Défense nationale en 1870, chef de l'opposition dans les années suivantes, il fut l'une des personnalités politiques les plus importantes des premières années de la Troisième République et joua un rôle clé dans la pérennité du régime républicain en France après la chute du Second Empire. Il a été président de la Chambre des députés (1879-1881), puis président du Conseil et ministre des Affaires étrangères du 14 novembre 1881 au 30 janvier 1882. Gambetta est nommé président du Conseil le 14 novembre 1881, décision qui rassure plus qu'elle n'effraie les financiers34, en raison de son expérience à la tête de la commission du Budget de l'Assemblée nationale. À l?origine, il souhaitait mettre en place un cabinet d?union républicaine, qui aurait rassemblé tous les grands chefs du mouvement, sauf les radicaux. En raison du refus de Léon Say, Freycinet et Ferry, il compose un cabinet Union républicaine, constitué de membres jeunes et relativement peu connus. Gambetta prend aussi le portefeuille des Affaires étrangères. Les autres ministres sont Cazot (Justice), Waldeck-Rousseau (Intérieur), Allain-Targé (Finances), Paul Bert (Instruction publique), Raynal (Travaux publics), Campenon (Guerre), Gougeard (Marine). L?Agriculture (Devès) est séparée du Commerce (Maurice Rouvier). Le secrétariat des Beaux-arts devient un ministère à part entière ; il est confié à Antonin Proust. Adolphe Cochery est nommé aux Postes et Télégraphes. Le gouvernement compte enfin neuf sous-secrétaires d?État, dont Eugène Spuller (Affaires étrangères) et Félix Faure (Commerce et Colonies). Le nouveau cabinet marque plusieurs innovations significatives. L?Agriculture devient un ministère à part entière. Les Colonies sont détachées de la Marine et rattachées au Commerce. La constitution d?un ministère des Arts est une nouveauté importante, destinée à répandre le goût de la culture et des arts dans les classes populaires. Elle marque la naissance d?une politique culturelle française ambitieuse et démocratique. Le gouvernement a plusieurs projets de réformes : réorganisation judiciaire, réduction du service militaire, loi sur les associations, création d?institutions de prévoyance et d?assistance, réforme des sociétés financières, développement de l?éducation nationale, réforme des rapports entre l?État et les Églises. L?attitude autoritaire de Gambetta vis-à-vis de la Chambre blesse les parlementaires. La circulaire Waldeck-Rousseau aux préfets et la nomination de personnalités ralliées récemment à la République à des postes importants sont particulièrement critiquées. Cette circulaire visait à affranchir l?administration de la pression des députés. Considérée comme jacobine, elle est critiquée par les républicains libéraux. Léonie Léon en 1875. Le 14 janvier 1882, Gambetta dépose un projet de réforme constitutionnelle, qui propose de changer le mode de scrutin et de l?inscrire dans la Constitution. Il prévoit aussi d?élargir la base électorale du Sénat et de limiter ses pouvoirs financiers. Le projet est repoussé, certains républicains ayant voté avec les conservateurs. Le gouvernement tombe le 30 janvier 1882. L?échec de son gouvernement montre le refus, par la Chambre, d?un exécutif fort. Déjà rongé par l'asthme et le diabète, il se retire alors dans sa maison des Jardies à Sèvres, en compagnie de sa maîtresse depuis 1872, Léonie Léon, fille d'un officier créole et ancienne maîtresse de Louis-Alphonse Hyrvoix, directeur de la police des résidences impériales. // Circa 1870 // Photoglyptie // Format (cm): 19x24. N° de ref. del artículo MP8146
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