Descripción
Photographie,Photoglyptie d'époque Enfant, Jean-Louis Hamon est confié aux frères Lamennais afin de devenir prêtre. Mais en 1840, il quitte Plouha pour Paris espérant embrasser une carrière de peintre malgré l'opposition de ses parents. Son seul revenu est une pension de 500 francs versée par la municipalité de sa ville natale. Il est admis en 1842 à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Paul Delaroche et de Charles Gleyre, d'où sortiront les membres du mouvement néo-grec. En 1848, il fait sa première apparition au Salon avec son ?uvre : Le Tombeau du Christ (musée des beaux-arts de Marseille) et un travail d'art décoratif : Dessus de porte. Les ?uvres qu'il expose en 1849, Une Affiche romaine, L'Égalité au sérail et Perroquet jasant avec deux jeunes filles, ne retiennent pas l'attention du public. De ce fait, Hamon accepte un poste à la Manufacture de Sèvres qu'il ne conservera pas longtemps car le prix qu'il reçoit pour un cercueil verni présenté à l'Exposition universelle de 1851 à Londres l'incite à produire de nouvelles ?uvres afin de tenter sa chance au Salon de 1852. Il s'agit notamment de La Comédie humaine qui marquera le début de sa fortune (Paris, musée d'Orsay2), et Ma s?ur n'y est pas, acheté par l'empereur, pour laquelle il reçoit le 3e prix du concours de 1853. À l'Exposition universelle de 1855, Jean-Louis Hamon expose de nouveau le cercueil de 1851, ainsi que plusieurs autres vases et peintures dont les plus importantes sont L'Amour et son troupeau, Ce n'est pas moi et Une gardeuse d'enfant ; il reçoit alors le 2e prix et la Légion d'honneur. Après plusieurs années passées en Orient, il revient avec dix ?uvres dont Boutique à quatre sons, Papillon enchaîné, Cantharicle esclave, Dévideuse, ainsi que L'Amour en visite exposé au Salon de 1859 (palais des beaux-arts de Lille3), et Vierge de Lesbos, Tutelle, La Volière, L'Escamoteur (musée des beaux-arts de Nantes), La S?ur aînée, présentées en 1861. Il séjourne en Italie, principalement à Capri d'où il envoie en 1864 à Paris L'Aurore et Un jour de fiançailles. L'influence italienne sur ses ?uvres est aussi présente dans Les Muses de Pompéi, l'unique ?uvre exposée au Salon de 1866 et qui fut largement acclamée. Cette ?uvre fut exposée à nouveau à l'Exposition universelle de 1867 avec La Promenade et six autres ?uvres datant des années précédentes. Il peint sa dernière ?uvre, Le Triste rivage, à Saint-Raphaël sur la côte méditerranéenne et l'expose au Salon de 1873. Jean-Louis Hamon s'installe dans cette ville et vit dans une petite maison située près des jardins d'Alphonse Karr jusqu'à sa mort, survenue le 29 mai 1874. // Circa 1870 // Photoglyptie // Format (cm): 8x11. N° de ref. del artículo MP8114
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