Descripción
Photographie,Photoglyptie d'époque Il est issu d'un milieu modeste, puisque son père, fils de canut lyonnais, étudia par lui-même, devint maître d'étude à l'institution Massin à Paris avant de tenir son propre pensionnat à Jourdan. C'est grâce aux relations paternelles qu'il est accepté à la réputée pension Massin, rue des Minimes à Paris, et peut faire son externat au lycée Charlemagne. Il y rencontre Edmond About, qui demeurera son grand ami. En 1848, il entre à l'École normale supérieure où il est condisciple d'Edmond About, d'Hippolyte Taine, d'Alfred Assolant et de Lucien-Anatole Prévost-Paradol. En cette période révolutionnaire qui voit la fin du régime de Louis-Philippe, il est très marqué par Voltaire et l'esprit du xviiie siècle. À sa sortie de l'École en 1851, il devient professeur de lettres à Chaumont (Haute-Marne). Hostile au régime impérial, il se montre à plusieurs reprises impertinent envers sa hiérarchie. Lorsque le ministre de l'Instruction publique, Hippolyte Fortoul, décide d'interdire aux professeurs le port de la barbe parce qu'il y voit un signe d'anarchie, Sarcey envoie à son recteur une lettre si ironique que celui-ci la fait parvenir au ministre. Le jeune professeur se retrouve aussitôt muté à Lesneven2 (Finistère), dans un établissement où la plupart des enseignants sont des prêtres, et comme les choses s'y passent bien et qu'il demande à y rester, il est envoyé à Rodez, puis à Grenoble. Introduit par About, il donne son premier article dans Le Figaro du 1er janvier 1857, puis démissionne de l'enseignement et s'installe à Paris en 1858. En 1860, il devient critique dramatique au journal l'Opinion nationale tout en collaborant à d'autres publications. En 1867, il entre au journal Le Temps, toujours comme critique dramatique. Chaque lundi, il critique les pièces de la semaine ou donne une analyse d'art dramatique. Il y tiendra son feuilleton pendant 32 ans, jusqu'au 8 mai 1899, huit jours avant sa mort. De 1868 à 1871, il collabore presque quotidiennement au Gaulois. Ses articles, parfois vifs, donnent lieu à des polémiques et lui valent même un duel avec Clément Duvernois. Enrôlé dans la garde nationale durant le siège de Paris, il tire de cette expérience un livre de souvenirs. Pendant la Commune, il publie une brochure hebdomadaire, Le Drapeau tricolore. Il y écrit une série d'articles anti-communards dans lesquels il se résout à ce qu'on doive fusiller « 80 000 gredins » pour sauver l'ordre républicain et la démocratie3, s'en prend violemment à Jules Vallès, « rongé de ce double cancer de la haine et de la fainéantise », et même à Victor Hugo, « le manitou de la Commune ». Pendant l'affaire Dreyfus, il rejoint la Ligue de la patrie française, ligue anti-dreyfusarde modérée. Il y côtoie les peintres Edgar Degas et Auguste Renoir, les poètes José-Maria de Heredia et Pierre Louÿs, le compositeur Vincent d'Indy, etc. Il quitte Le Gaulois en 1871, lorsque ce journal devient bonapartiste pour entrer au xixe siècle, un journal fondé en 1871 par About, qui milite pour une république modérée et contre la réaction. Il y entreprend de vives campagnes contre la magistrature, l'administration et surtout le cléricalisme, qui lui valent des procès et des condamnations. // Circa 1870 // Photoglyptie // Format (cm): 18x23. N° de ref. del artículo MP8185
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