Descripción
Photographie,CDV vintage albumen. Nicolas Changarnier, né à Autun le 26 avril 1793 et mort à Versailles le 14 février 1877, est un général et homme politique français. Il fut candidat monarchiste à l'élection présidentielle française de 1848. Issu d'une famille de royalistes, il compte parmi ses aïeux le guerrier qui défendit, en 1638, la place de Saint-Jean-de-Losne. Au moment de sa naissance, son père Nicolas Changarnier, était emprisonné par la République comme royaliste et ennemi de la Révolution. Sorti sous-lieutenant de l'École militaire de Saint-Cyr, il entra au service le 10 janvier 1815 comme garde-lieutenant dans l'ex-garde du corps du Roi, compagnie de Wagram, d'où il passa lieutenant dans la légion départementale de l'Yonne, devenue le 60e régiment d'infanterie de ligne. Il se distingua dans la campagne espagnole de 1823, où le maréchal Moncey le signala comme s'étant particulièrement distingué dans les combats de Jorda et de Caldès, livrés par le 4e corps d'armée de Catalogne. Il dispersa avec un faible détachement un gros parti de cavalerie espagnole et s'empara du cheval du chef de cette troupe après l'avoir tué de sa main. Il fut cité deux fois le 25 juillet 1823, pour l'affaire de Jorba et le 14 août 1823 pour l'affaire de Caldès. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur le 1er novembre 1823, et lieutenant dans la garde royale le 9 octobre 1825. Il devint ensuite capitaine au 2e régiment d'infanterie légère le 28 décembre 1828. Il débarque, en 1830, en Afrique, et prend part à l'expédition d'Alger à la tête d'une compagnie et ses premières campagnes sur la terre algérienne n'offrent aucun trait saillant. Connu, cependant, pour être un officier de mérite, il gagne tous ses grades à la pointe de l'épée sur divers champs de bataille. Parti avec son bataillon pour la province d'Oran en novembre 1835, il le commande par intérim à l'expédition de Mascara ; il se fait remarquer à l'avant-garde de la brigade Oudinot, à l'engagement de Sidi Embarek. Nommé chef de bataillon au 2e léger à la suite de cette campagne, il se conduit brillamment à la première expédition de Constantine en 1836, dans la division Trézel, où il forme avec son bataillon l'arrière-garde de la colonne2. Le commandant est fait lieutenant-colonel, et vient passer quelques mois à Autun, sa ville natale, qui le reçoit avec enthousiasme et fait exécuter un tableau reproduisant ce fait d'armes. Rentré en Afrique, Changarnier reçoit le commandement du camp du Fondouck, point alors très important, à l'Est d'Alger. Nommé lieutenant-colonel au 2e Léger en 1837, il participe en 1839, au lendemain de sa nomination comme chef de corps de ce régiment, à l'expédition des Portes de Fer, dont le but est d'établir la grande communication qui doit relier Alger à Constantine. Changarnier accompagne le duc d'Orléans et a un cheval tué sous lui, dans un combat d'arrière-garde. En 1839, il commande une colonne mobile à Boufarik3. Le 29 janvier suivant, le colonel Changarnier, à la tête de 430 hommes, remporte une victoire sur plusieurs milliers de combattants Kabyles ; il reçoit la croix d'officier de la Légion d'honneur quelques jours plus tard[Quand ?]. Le 3 mai 1840, à la prise de Cherchell par le maréchal Valée, qui a sous ses ordres le duc d'Orléans, le 2e léger et son colonel assument la principale part des fatigues et des dangers de l'opération. Le maréchal proclame que le succès de ce combat est dû à l'habileté et à l'énergie du colonel Changarnier. En récompense de ce fait d'armes, Changarnier a l'honneur de former la colonne d'avant-garde pour l'attaque des hauteurs presque inaccessibles du Teniah de Mouzaïa4. En juin 1840, il s'agit de ravitailler Miliana étroitement bloquée par les Arabes. Le maréchal confie le commandement de cette dangereuse expédition à Changarnier. Un corps de cinq mille hommes est mis sous ses ordres. Changarnier part, le 22, avec un immense convoi, trompe la vigilance d'Abd el-Kader et entre dans Milianah. Grâce à ses succès contre. N° de ref. del artículo PE1530
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