Descripción
Photographie,CDV vintage albumen carte de visite - L'abbaye Sainte-Marie-de-la-Pierre-qui-Vire située dans la commune de Saint-Léger-Vauban, dans l'Yonne, est une abbaye bénédictine fondée en 1850 par le révérend père Jean-Baptiste Muard. La communauté est située dans le nord du Morvan, au sud du département de l'Yonne ; elle est établie dans un site sauvage et boisé, sur une rive du Trinquelin, petit torrent qui court entre des rochers granitiques. Le nom du lieu-dit, « la Pierre-qui-Vire », provient d'une caractéristique naturelle, à savoir une roche qui, posée sur une autre, pouvait être mise en mouvement par une simple pression humaine. Aujourd'hui scellée la roche est surmontée d'une statue de la Vierge Marie. La renommée de l'abbaye est due en partie à la qualité des éditions Zodiaque, fondées en 1951 et spécialisées dans l'art roman, dont les volumes ont été fabriqués à l'imprimerie intégrée à l'abbaye jusqu'au début des années 2000. Le monastère est fondé en 1850 par l'abbé Jean-Baptiste Muard, prêtre du diocèse de Sens. Désireux de fonder une communauté religieuse, il découvre la règle de saint Benoît lors d'un voyage à Subiaco (Italie). Saisi par l'équilibre de vie qu'elle propose entre travail et prière, il rentre en France en 1848 avec ses deux premiers compagnons et effectue son noviciat monastique à la trappe d'Aiguebelle. En 1850, il installe sa communauté naissante dans les forêts du Morvan, dans un domaine donné par la famille de Chastellux, au lieu-dit « la Pierre-qui-Vire ». Le père Muard meurt le 19 juin 1854, à l'âge de quarante-cinq ans. Une vingtaine de frères composent alors la communauté qui connaît une rapide expansion. En 1859, elle s'agrège à l'ordre bénédictin (congrégation de Subiaco). La politique de suppression des congrégations menée par la IIIe République contraint la communauté à l'exil en 1880, puis en 1904. Elle ne retrouve son monastère qu'après la Première Guerre mondiale, en 1921, et ne l'a plus quitté depuis. De 1954 à 1957, l'un des moines de la communauté, le frère Thomas, entretient une riche correspondance spirituelle avec Jacques Fesch, condamné à mort, devenu un mystique chrétien, dont les lettres paraîtront dès 1971 sous le titre Lumière sur l'échafaud. Les bâtiments actuels sont édifiés de 1850 à 1953. L'église, consacrée en 1871, a été profondément remaniée en 1992. En 2006 et 2007, des travaux importants sont menés pour mettre aux normes l'hôtellerie qui datait de 1952. La communauté actuelle comprend environ soixante-dix moines partageant leur temps entre la prière, l'accueil et le travail. // Circa 1870 // Tirage albuminé // Format (cm): 6,5x10,5. N° de ref. del artículo PE6747
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