Descripción
Photographie,vintage CDV albumen carte de visite, Émile Henry Mellinet, né le 1er juin 1798 à Nantes1 et mort le 20 janvier 1894 dans la même ville, est un militaire français, général à partir de 1850. Il est le fils du général Anne François Mellinet, général dans l'armée française puis dans l'armée belge après l'indépendance de ce pays et de Rosalie Malassis, issue d'une grande famille d'imprimeurs. Elle élève seule leurs deux fils, après avoir divorcé vers 1803 ; le frère aîné d'Émile est Camille, né en 1795, futur imprimeur-éditeur et homme de lettres2. Les deux grands-pères sont François Mellinet, négociant et député de la Loire-Inférieure à la Convention et Augustin-Jean Malassis, imprimeur-libraire à Nantes3. En 1832, Émile épouse Françoise Félicité Sébire dite « Fanny »2. Débuts de carrière : de l'Empire à la Monarchie de Juillet (1813-1841)[modifier | modifier le code] À l'instar de son père, choisit très tôt la carrière des armes. Le 2 octobre 1813, il est lieutenant dans les gardes nationales d?active de la Loire-Inférieure. Il est placé par le général Brouard comme sous-lieutenant breveté au 88e régiment d'infanterie de ligne, le 25 février 1814, avec lequel il assiste aux sièges de Paris où il est blessé le 30 mars. Le 4 septembre, il est placé en supplément, à la suite du 80e régiment d'infanterie de ligne, devenu le 96e régiment d'infanterie de ligne, le 25 avril 1815. Il assiste au siège de Metz où il reçoit un coup de lance à la cuisse gauche, le 14 juillet 18152. Licencié, Émile est placé en situation de non activité, le 6 septembre 1815. Il passe à la Légion départementale de l?Orne, le 11 mars 1816 et admis au traitement de réforme le 11 décembre 18202. Rappelé à l?activité au 5e régiment d'infanterie légère, par décision du 22 janvier 1823, il participe à l'expédition d'Espagne ; au siège de Saint-Sébastien, il est atteint d?un coup de feu à la cuisse gauche le 26 avril 1823 et décoré de l?ordre de Charles III. Il est promu au grade de lieutenant le 6 juin 18232. Le 6 février 1828, il est affecté au 5e régiment d'infanterie de la Garde royale2. Il obtient sa licence, est breveté capitaine le 11 août 1830. Le 16 décembre, il est affecté au 4e léger. Il est promu chef de bataillon au 35e régiment d'infanterie de ligne, le 27 août 1839. Il commande ensuite le 5e bataillon de chasseurs à pied le 30 septembre 18402. Officier en Algérie (1841-1850)[modifier | modifier le code] En 1841, il quitte cette unité pour l?Algérie. Il débarque à Mostaganem le 22 juin2. Il est rapidement distingué par le général Bugeaud qui ajoute de sa main sur son rapport pour les opérations de mai et juin : « Cet officier supérieur, plein d?instruction et d?honneur, serait bien placé à la tête d?un régiment ». Il est encore cité à l?occasion des combats des 30 et 31 août, des 4 et 5 septembre contre les Flittas et les Beni-Ouragh des montagnes de l?Ouarsenis. En juin 1842, le général d'Arbouville, commandant la division d?Oran, le cite une nouvelle fois. Il est cité également le 13 juillet 1842 pour sa bravoure durant l?expédition du Chélif, lors de la prise de Blida2. Le commandant Mellinet compte alors 28 ans de services, 3 campagnes, 3 blessures, 7 citations et gagne ses épaulettes de lieutenant-colonel au 41e Régiment d'Infanterie de Ligne, le 16 oct. 1842. Il est muté au 32e Régiment d'Infanterie de Ligne, qu?il rejoint le 13 juin 1844. Participant à toutes les colonnes dont ces unités font partie, il est cité à l?ordre de l?armée le 17 août 1841 pour s?être fait remarquer pendant l?expédition du ravitaillement de Mascara et au combat de Tili-Ouanek2. Promu au grade de colonel du 1er régiment étranger, le 15 mars 1846, il prend ce commandement alors que l?Algérie est en pleine insurrection. Le régiment est alors organisé en 3 bataillons. Le 1er bataillon tient garnison à Oran, Mostaganem et Mascara; 2e bataillon à Oran, Le Sig, Mostaganem, Ténès et Khamis ; le 3e bataillon, à Oran, Sidi Bel-Abbès, Mostaganem et Khamis. C?est de ce. N° de ref. del artículo PD8304
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