Descripción
Photographie,vintage CDV albumen carte de visite, André Marie Jean Jacques Dupin, dit « Dupin aîné », né à Varzy dans la Nièvre le 1er février 1783 et mort à Paris le 11 novembre 1865, était avocat, procureur général auprès de la Cour de cassation et homme politique. Il fut député en 1815, président de la Chambre des députés en 1832, membre de l'Assemblée constituante en 1848, président de l'Assemblée législative en 1849 et enfin sénateur en 1857. Il fut également membre de l'Académie française, après son élection en 1832. Proche de Louis-Philippe d'Orléans, roi des Français en 1830, Dupin aîné fut un acteur important de la politique française après la chute de l'Empire napoléonien sous les deux Restaurations. Défenseur devant la Chambre des pairs de nombreux accusés politiques, dont le maréchal Ney et Savary, il fut, à la Chambre des députés, le rapporteur de la Charte de 1830. Sous la monarchie de Juillet, Dupin, que l'on a désigné comme le chef du « Tiers parti », a été ministre sans portefeuille dans le premier ministère de la Monarchie de Juillet. Il a présidé la Chambre des députés de 1832 à 1839. Un député d'opposition actif sous les Cent-Jours La généalogie détaillée d'André Dupin est rapportée à la page « Dupin », qui énumère ses homonymes ou apparentés. Aîné d'une famille de trois enfants, Dupin aîné était le fils de Charles-André Dupin (1758-1843), officier de judicature sous l'Ancien Régime, qui fut député à la Législative, membre du club des Feuillants, au Conseil des Anciens sous le Directoire, puis au Corps législatif sous le Consulat. Charles, son frère cadet, est devenu mathématicien et homme politique tandis que Philippe fut un des premiers avocats de la première moitié du XIXe siècle (il sera nommé bâtonnier en 1835). Dupin aîné est le cousin de Claude-François-Étienne Dupin. Il fit ses premières études sous la direction de sa mère Catherine Agnès Dupin (1763-1827) ? qui devait plus tard réclamer pour simple épitaphe les mots : « ci-gît la mère des trois Dupin » ? avant celles de la science juridique auprès de son père, qui l'envoya parfaire sa formation à l'école de droit de Paris. Il entra en 1800 comme clerc chez un avoué de la rue Bourbon-Villeneuve à Paris avant d'être admis à l'Académie de Législation au moment de sa fondation. En 1806[réf. nécessaire], il obtint son doctorat en droit avec une thèse qui fut la première soutenue depuis la réorganisation de la Faculté de Paris. Il se porta candidat, mais sans succès, à une chaire de droit à Paris (1810) et se fit alors recevoir au barreau de Paris. En 1812, le procureur général Merlin de Douai le proposa, avec insistance mais toujours sans succès, aux fonctions d'avocat général à la Cour de cassation. Malgré ces échecs, sa réputation commença à s'établir, vers cette époque, par la publication de plusieurs opuscules de jurisprudence1. Aussi fut-il nommé en 1813, sur proposition de Cambacérès, secrétaire de la commission créée par le Grand Juge Régnier, duc de Massa, pour codifier les lois de l'Empire. Grâce à ces travaux, il était pourvu, à la chute de l'Empire, d'une solide réputation de jurisconsulte. Il se tint à l'écart de la politique durant la Première Restauration, mais en mai 1815, sous les Cent-Jours, il devint député de l'arrondissement de Château-Chinon (Nièvre)note 1. Siégeant le plus souvent avec l'opposition libérale, il prit une part importante aux travaux de l'Assemblée. C'est sur sa motion que fut nommée la commission chargée de présenter un projet de constitution destiné à remplacer l'Acte additionnel. Félix Lepeletier ayant demandé qu'on élevât une statue à Napoléon Ier à Golfe-Juan avec l'inscription : Au sauveur de la patrie, Dupin s'y opposa vivement. Le 6 juin 1815, il demanda qu'aucun serment ne puisse être exigé qu'en vertu d'une loi, et non d'un simple décret du 26 mai qui ne renfermait, dit-il, que la volonté unilatérale du prince. La motion, combattue par Boulay de la Meurthe, fut rejetée. Le 22 juin, il demanda que l'abdicatio. N° de ref. del artículo PD8275
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