Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Lazare Hippolyte Carnot, né à Saint-Omer (Pas-de-Calais) le 6 avril 1801 et mort à Paris le 16 mars 1888, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 11), est un homme politique français. Hippolyte Carnot est le fils cadet de Lazare Carnot dit le Grand Carnot. Ce dernier, mathématicien et ingénieur brillant, élève de Gaspard Monge, en particulier, auteur d?Essais sur les machines en général (1783), a également été soldat, meneur d?hommes et patriote. Il fut élu à l?Assemblée nationale législative (Révolution française) puis à la Convention, et vota la mort du roi Louis XVI. Pendant les guerres de la Révolution française, au sein du Comité de salut public, il est l?organisateur de la Victoire de l'an II. En août 1807, le père d'Hippolyte, Lazare Carnot, rendu à la vie privée par la suppression de l'une des assemblées, connue sous le nom de Tribunat, décide de s?occuper lui-même de l?éducation de ses deux fils, vivant l'hiver à Paris dans leur appartement du quartier des Marais, l'été dans leur propriété de Presles, auprès de La Ferté-Alais. Ainsi, Hippolyte et son frère Sadi acquièrent, en plus d'une solide formation morale et d'une excellente éducation classique, des connaissances en mathématiques, physique et mécanique. En octobre 1815, après la défaite de Napoléon, Lazare Carnot est exilé en Belgique, puis en Pologne, enfin à Magdebourg où il s'installa définitivement en novembre 1816 avec son jeune fils Hippolyte qui vivra ainsi plusieurs années auprès de son père exilé. Par application de la loi du 10 mars 1818 sur le recrutement de l'armée, Hippolyte avait été en 1822 exempté du contingent en raison de l'activité militaire de son frère et à la suite de l'intervention de celui-ci auprès de la mairie du 8e arrondissement. Après la mort de Lazare il vint rejoindre Sadi à Paris et partage avec lui l'héritage paternel. Au début de son séjour dans la capitale il loge dans l'appartement de la rue du Parc-Royal et se met à fréquenter de jeunes avocats ou publicistes de tendance libérale. Plus enthousiaste que son frère malgré une froideur apparente, Hippolyte fréquente grâce à ses relations chez les jeunes avocats tous ceux qui aspirent à renverser les Bourbons et à améliorer l'ordre social. Animé par l'idéal républicain transmis par son père, il s'emploie à diffuser les thèses libérales. Doté d'un solide bon sens, il répugne à l'action violente encore prônée par des groupuscules, car il sent qu'elle provoquerait de sévères mesures de répression1. Le 13 décembre 1824 il se fait admettre à la Société de la Morale Chrétienne, fondée en 1821 par Guizot pour faire pièce à la Congrégation ; dès 1826 il y fait partie du Comité des prisons et du Comité de charité et de bienfaisance. Il s'exerce à l'art de bien dire à la Société de Littérature et de Morale, qui groupe surtout de jeunes avocats dans ses réunions rue des Poitevins et où il fait la connaissance de Laurent de l'Ardèche. En avril 1826 il suit les trois premiers cours de philosophie positive, qu'Auguste Comte (X 1814) donne en son appartement de la rue du Faubourg-Montmartre, mais qu'il doit interrompre à la suite d'une crise de délire général. Il sera alors interné dans la maison du docteur aliéniste Esquirol qui accueillera plus tard son frère Sadi. Hippolyte croit trouver avec Laurent un doctrine de progrès à l'Ordre du Temple, mais tous deux avec seize autres libéraux prennent congé le 12 juillet 1827, lorsqu'ils s'aperçoivent de leur méprise. Le rétablissement de la censure par Villèle le 24 juin 1827 amène les rédacteurs du Globe à réunir toutes les fractions de l'opinion libérale dans une organisation légale qui pourra suppléer au silence forcé des journaux par l'édition de brochures. Cette organisation, c'est la société Aide-toi, le ciel t'aidera, présidée par Guizot dès sa fondation en août 1827 et à laquelle Hippolyte adhère. En 1828 il entre au comité de la société lorsque le groupe du Globe se retire. Entraîné p. N° de ref. del artículo PF5052
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