Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Eugène Casimir Lebreton (né le 18 janvier 1791 à Saint-Omer et mort le 4 mars 1876 à Paris) est un militaire et homme politique français du xixe siècle. Né à Saint-Omer (Pas-de-Calais) Eugène Casimir Lebreton était le troisième fils d'un laboureur : ses parents s'installent à Luigny alors qu'il a quatre ou cinq ans. Le 20 juin 1813, il s'enrôla comme volontaire au 2e régiment des gardes d'honneur nouvellement créé, où, le 10 novembre 1813, il obtient le grade de brigadier. Il fit avec ce grade les campagnes de Saxe (1813) et de France (1814) dans les armées impériales. Garde dans les gardes du corps du Roi au camp de Noailles, il rejoint l'Empereur à son retour de l'île d'Elbe et assista à Waterloo. Il resta dans l'armée à la seconde Restauration, et devint, en 1828, capitaine-rapporteur au conseil de guerre de Paris. Nommé chef de bataillon au 53e de ligne en 1830, il fut pendant quelque temps chargé de surveiller les menées légitimistes en Vendée et en Bretagne. Envoyé en Afrique en 1836, il fut le premier commandant de Mascara, l?ancienne capitale de l?émir Abd el-Kader. De retour en France, il fut appelé, en 1846, au commandement en second et à la direction des études au collège militaire de la Flèche. Nommé colonel du 22e de ligne en 1840, il va rejoindre son régiment pour l'Algérie, et le dirige dans les expéditions de 1841 à 1846, prenant part aux différentes campagnes dont la colonie française était alors le théâtre. Désireux, dès 1846, d?aller défendre également son pays à la Chambre des députés, il se présenta aux élections du collège de Nogent-le-Rotrou. Sa candidature ayant échoué devant les efforts de l?administration déchue, ses amis reportèrent leurs suffrages sur général Subervie, qui fut élu. Général de brigade le 23 novembre 1847, il fut élu, le 23 avril 1848, représentant d'Eure-et-Loir à l'Assemblée constituante, le 5e sur 7. Les ouvriers nogentais, ses compatriotes, avaient, à cette occasion, envoyé à tous leurs camarades du département une adresse pour leur recommander cette candidature à laquelle ils tenaient beaucoup. Il siégea au comité de la guerre et vota en général avec la majorité Ce lien renvoie vers une page d'homonymie de la Constituante : contre le bannissement de la famille d'Orléans, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière, contre l'abolition de la peine de mort, contre l'impôt progressif, contre la sanction de la Constitution par le peuple, pour l'ensemble de la Constitution, pour la proposition Rateau ; pour l'interdiction des clubs ; contre la demande de mise en accusation du président et des ministres. Le général Lebreton prit plusieurs fois la parole à la Constituante. Il releva avec énergie la qualification de « hochet », donné un peu trop légèrement à la Légion d'honneur par un général de la garde nationale de cette époque. Il demanda que les officiers, sous-officiers et soldats, en possession d'une retraite, pussent la cumuler avec un emploi civil. Il avait demandé (23 juin 1848) que l'Assemblée choisit quelques-uns de ses membres pour se rendre au milieu des troupes « afin de leur prêter le secours de leur autorité morale », et que l'on appelât de province les renforts nécessaires. Cette proposition, combattue par le général Leidet, ne fut pas prise en considération, mais l'avis du général Lebreton fut suivi par bon nombre de représentant. Il combattit l'insurrection de juin, et dirigea en personne l'attaque du clos Saint-Lazare, une des forteresses les plus redoutables de l'insurrection. Le général Lebreton fut ensuite nommé questeur dans la garde de l?Assemblée, en remplacement du général Négrier, tué lors des événements. Réélu à la Législative, le 13 mai 1849, par le même département, le 1er sur 6, il se rallia à la politique napoléonienne et vota avec la majorité. Grand officier de la Légion d'honneur (13 juin 1850), général de division (28 décembre 1852), il fut élu député au Corps législatif comme candidat officie. N° de ref. del artículo PF4400
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