Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Amédée de Greyfié de Bellecombe, né le 20 novembre 1811 à Moûtiers (Tarentaise-Savoie) et mort le 1er octobre 1879 à Brides-les-Bains, comte de Bellecombe, magistrat et homme politique savoyard, partisan de l'Annexion de la Savoie (1860). Issu d'une famille noble de Savoie du xvie siècle, originaire d'Annecy, Amédée Charles Henri est le fils de Francisque Greyfié de Bellecombe (1786-1859), membre du conseil d'État (décret Impérial du 1er août 1810), petit-fils de Philibert Greyfié de Bellecombe (1755-1841), syndic puis maire de Moûtiers, vice-roi de Sardaigne, puis Conseiller d'État à Turin. La famille est anoblie par l'obtention d'une charge au Sénat de Savoie et par lettres patentes du 14 février 1737. Marié avec Elisabeth Guérin, ils ont trois enfants : François Marie Greyfié de Bellecombe (1857-1929), maire de Brides-les-Bains ; Camille (1862-1938) ; Thérèse (morte 1878). Amédée Greyfié de Bellecombe fait des études de droit à Turin et devient magistrat. Nommé au Parquet de la Cour d'appel de Piémont et à la Chancellerie de Turin, il revient en Savoie vers 1841 et devient Conseiller à la Cour d'appel de Chambéry (Sénat de Savoie) le 17 mars 1851. Il est révoqué en raison de ses positions conservatrices et de sa défense des congrégations religieuses, lors de l'arrivée au pouvoir du comte de Cavour en 1853 et devient simple avocat. « Au bout d'un an, il allait donner sa mesure dans la défense des Ordres religieux visés par la loi du 28 mai 1855, dite de l'Incamération (la nationalisation des biens ecclésiastiques). Cette loi souleva un tollé à Chambéry. Le Conseil municipal protesta ». Toutefois, le comte Greyfié est surtout connu pour la période précédant l'Annexion de la Savoie, durant laquelle il défend l'unité du duché et le rattachement à la France impériale. Il s'oppose ainsi au projet de division de la Savoie, avec l'idée que les provinces du Chablais savoyard et du Faucigny et la région de Saint-Julien-en-Genevois reviennent à la Suisse. Il édite ainsi une brochure signée A. Greyfié, intitulée Les Prétentions de la Suisse (édité par le Courrier des Alpes, le 5 mars 1860). Le 19 mars 1860, il obtient un entretien privé avec l'empereur Napoléon III, ému, il oublia de remettre à l'empereur un dossier contenant les v?ux des Savoyards. Il le fait parvenir le 20 cette étude sur les besoins de la province de Savoie (qui inspirera le gouvernement impérial). Cette dernière contenait, en sus du maintien de l'unité de la Savoie, trois principes généraux6 : Le sort des congrégations religieuses : « . Nous avons en Savoie quelques communautés religieuses autorisées par d'anciennes dispositions ; quelques-unes d'entre elles ont été inquiétées (par une loi de suppression du 29 mai 1855). Elles se sont défendues avec succès jusqu'ici devant les tribunaux ; j'ai eu l'honneur d'être leur défenseur aussi heureux que dévoué. ». Il paraissait pour lui de « très recommandable à tous égards de gagner le clergé ». Des infrastructures pour la Savoie : routes, endiguement de l'Isère, voies de chemin de fer, création d'école d'agriculture, etc. Le maintien de la grande zone franche dans le Nord de la Savoie, stipulée par le traité de Turin de 1816 (art.III). Ainsi, lors du plébiscite, un bulletin « Oui et Zone » a été édité pour la partie Nord du duché concernée. Le mercredi 21 mars, une délégation savoisienne, menée par le comte, est reçue officiellement par Napoléon III, au Palais des Tuileries. Le journaliste Maxime Vauvert relate l'événement dans Le Monde illustré du 31 mars 1860 « Une députation de quarante-et-un conseillers provinciaux et de conseillers municipaux des principales villes de la Savoie, a été reçue le jeudi 22 (sic !), par l'empereur, dans le salon Louis XIV, aux Tuileries. L'impératrice et le prince impérial assistaient à cette réception. M. le comte Greyfié de Bellecombe, président de la députation, a présenté à Sa Majesté les adresses de ses concitoyens qui, des bords du. N° de ref. del artículo PF4469
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