Descripción
Photographie,CDV vintage albumen. Bernard Edme Victor Etienne Lefranc, né à Garlin (Basses-Pyrénées) le 3 février 1809 et mort à Montsoué (Landes), près de Saint-Sever, le 12 septembre 1883, est un avocat et homme politique français. Républicain modéré siégeant au centre gauche, opposant à Louis-Philippe puis au Second Empire, il devient sous la Troisième République ministre de l'Agriculture et du commerce, puis ministre de l'Intérieur du gouvernement Thiers. Né à Garlin dans le Béarn en 1809, Victor Lefranc est le fils de Bernard Justin Lefranc, secrétaire de préfecture, propriétaire du domaine de Brans, et de Françoise Romaine Victoire Batbedat. Il est aussi le petit-fils du littérateur gascon François Batbedat (1745-1806), et le neveu du député conventionnel girondin Jean-Baptiste Lefranc1,2. Victor Lefranc commence ses études chez les religieux à Aire, puis va étudier le droit à Paris. Il est licencié en droit en 1831, s'inscrit comme avocat en 1834, puis revient la même année dans les Landes à Mont-de-Marsan, comme juge suppléant3. Élu républicain modéré, opposant aux monarchies[modifier | modifier le code] Opposant au gouvernement de Louis-Philippe, il entre au conseil municipal de Mont-de-Marsan, manifeste ses idées démocratiques et prend la tête du parti libéral dans les Landes1,4. Après la révolution de février 1848, il est nommé le 2 mars commissaire général du gouvernement provisoire dans les Landes, remplissant le rôle de préfet ; il est remplacé le 1er mai 1848, après son élection comme député5. Victor Lefranc, républicain modéré, est élu le 25 avril 1848 député à l'Assemblée constituante, par le département des Landes, le 1er sur 7. Il soutient la politique du général Cavaignac, et vote selon sa conscience, tantôt à droite, tantôt à gauche. Il vote contre les poursuites contre Louis Blanc, pour l'abolition de la peine de mort, contre le droit au travail1. Il est ensuite élu, toujours par les Landes, député à l'Assemblée législative, le 13 mai 1849. Il combat alors assez timidement la politique de Louis-Napoléon Bonaparte, prend plusieurs fois la parole et vote la plupart du temps avec la minorité démocratique. Il prend une place importante dans le parti républicain. Le coup d'État du 2 décembre 1851 interrompt sa vie publique1,4. Il prend alors une place notable au barreau de Paris et devient membre du conseil de l'ordre des avocats. Il revient à la vie publique lorsque l'opposition libérale se manifeste contre l'empire. Candidat indépendant au Corps législatif, il échoue en 1863 et en 1869 dans les Landes face au candidat officiel du second Empire1,4. Après la révolution du 4 septembre 1870, Victor Lefranc est nommé membre de la commission provisoire chargée de remplacer le Conseil d'État, mais il en démissionne dès le 27 septembre1. Il est ensuite élu le 8 février 1871 député des Landes à l'Assemblée nationale. Il y siège au centre gauche, et se fait remarquer par ses talents d'orateur, manifestant ses opinions républicaines à la fois fermes et modérées. Il est le rapporteur de la commission qui confie à Thiers le pouvoir exécutif. Puis comme rapporteur de la commission chargée de rouvrir les négociations pour la paix avec la Prusse, il s'efforce de faire accepter les conditions imposées par l'ennemi pour la paix. Il intervient aussi en faveur du maintien du suffrage universel, et à propos de la représentation des villes et des campagnes1,4. Caricature de Victor Lefranc (Touchatout, Le Trombinoscope, 1872) Victor Lefranc est nommé ministre de l'Agriculture et du commerce le 9 juin 1871, dans le 1er gouvernement Dufaure sous la présidence de Thiers. V. Lefranc négocie à Londres avec le ministère Gladstone la révision des traités de commerce bilatéraux, mais ne réussit pas à satisfaire toutes les espérances du gouvernement français. Il inaugure en septembre 1871 le tunnel du Mont-Cenis1. Victor Lefranc devient ministre de l'Intérieur le 6 février 1872. Il essaye sans succès de se concilier la droite, et pour cela. N° de ref. del artículo PE1569
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