Descripción
Photographie,vintage CDV albumen carte de visite, Charles-François-Marie, comte de Rémusat né à Paris le 13 mars 1797 et mort à Paris le 6 juin 1875 (à 78 ans), est un homme politique et philosophe français. Son père, Auguste Laurent, comte de Rémusat, appartenant à une bonne famille de Toulouse, était chambellan de Napoléon Ier, mais se rallia aux Bourbons à la Restauration et devint préfet de la Haute-Garonne, puis du Nord. Sa mère, Claire Élisabeth Jeanne Gravier de Vergennes, était née en 1780. Mariée à seize ans, elle fut attachée à l'impératrice Joséphine comme dame du palais. Talleyrand était au nombre de ses admirateurs et on la considérait généralement comme une femme d'une grande intelligence et d'un grand charme. Après sa mort (1824), son Essai sur l'éducation des femmes fut bien accueilli dans les milieux cultivés, mais on ne rendit justice à son talent littéraire que lorsque son petit-fils, Paul de Rémusat, eut publié ses Mémoires, que suivirent des extraits de la correspondance avec son fils. Les mémoires de Claire ont permis de mieux comprendre non seulement la cour de Napoléon, mais aussi son fils Charles et l'éducation qu'elle lui avait elle-même prodiguée dans sa jeunesse, s'attachant à lui communiquer de bonne heure le goût des lettres. Charles fut envoyé ensuite au lycée Napoléon, où il fit de brillantes études. Au sortir du collège, il partagea son temps entre l'étude du droit, la philosophie et la poésie légère. Sous la Restauration[modifier | modifier le code] L'Empire venait de tomber, et le spectacle d'une monarchie qui tentait de se relever lui donna le goût d'un gouvernement parlementaire et lui fit adopter des idées politiques plus libérales que celles de ses parents. Le salon de sa mère était alors fréquenté par des hommes qui professaient ces idées : Molé, Pasquier, Barante, Guizot. Il se forma à leur école et se rangea bientôt dans le groupe des doctrinaires, qui avait alors pour chef Royer-Collard. En 1819, il fut reçu avocat mais, préférant l'écriture, il ne suivit pas la carrière du barreau. Il fit paraître, en 1820, un petit ouvrage sur le rôle du jury dans les procès, intitulé De la procédure par jurés en matière criminelle, qui fut suivi par quelques autres brochures, telles que Sur la responsabilité des ministres, Sur les amendements à la loi des élections. Côté politique, il suivait fidèlement la direction de Guizot, sans pour autant oublier les lettres. Il collaborait au Lycée français, pour lequel il écrivait des articles sur le théâtre, sur Jacopo Ortis et sur les ?uvres de Mme de Staël, dont il était un admirateur enthousiaste. Il traduisit également le Théâtre de Goethe en collaboration avec Louis de Guizard, et, seul, le traité De legibus de Cicéron. Quelque temps après la destitution de son père par Villèle, il entra en relation avec un petit avocat d'Aix, qui venait chercher fortune à Paris, et avec lequel il se lia d'amitié. C'était Adolphe Thiers, dont il devait constamment depuis lors partager les idées politiques. À partir de ce moment, il se lança résolument dans l'opposition, vers laquelle l'attirait du reste son mariage, célébré le 13 juillet 1825, à Grenoble, avec Camille Octavie Joséphine Fanny Perier (1800-1826), fille d'Augustin Perier et nièce de Casimir Perier, qui devait décéder prématurément de la tuberculose. En 1833, il devint, avec son ami Thiers, un des rédacteurs des Tablettes ; puis l'année suivante, à l'occasion des élections, il prit une part active aux efforts de son parti pour faire élire des candidats libéraux. À partir de 1824, il devint un des collaborateurs assidus du Globe, et il donna des articles littéraires, politiques et philosophiques, où l'on sentait l'influence de l'éclectisme de Victor Cousin. On suggère qu'il a inspiré à Balzac, le personnage d'Henri de Marsay1. Il écrivit aussi des essais (réfutation de L'Essai sur l'indifférence de Lamennais, un Essai sur la nature du pouvoir), ainsi que des poésies légères et même des chansons, dont l'une, N° de ref. del artículo PD8031
Contactar al vendedor
Denunciar este artículo