Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Victoria Lafontaine, née Valous en 1841 à Lyon et morte le 4 janvier 1918 à Versailles, est une actrice française. Victoria débuta au théâtre du Gymnase, vers 1857, dans la Reine de seize ans de Jean-François Bayard. Le succès fut immense. Sa grâce, l?harmonie de sa voix firent impression sur le public qu?elle séduisit par son jeu réservé ; jamais on n?avait vu sur les planches une ingénue aussi vraie, aussi humaine. Durant les quatre années qu?elle a passées au Gymnase, les plus importantes de ses créations sont Cendrillon (1858), de Théodore Barrière ; La perle noire, Piccolino (1861), les Ganaches (1862), de Victorien Sardou ; la Maison sans enfants (1863), de Dumanoir ; le Démon du jeu (1863), de Barrière ; Paméla Giraud, de Balzac, où elle avait, avec Geoffroy, une des plus adorables scènes d?ingénuité qui soient au théâtre. Du Gymnase, elle passa au théâtre de la Porte-Saint-Martin, pour la reprise de la Grâce de Dieu (1862), d?Adolphe d'Ennery, sur une musique de Loïsa Puget. À cette époque se place son mariage avec un de ses camarades, le célèbre Henri Lafontaine, mariage célébré le 23 février 1864, à l?église Saint-Eugène. Curieusement, en rentrant chez eux, au sortir de l?église, M. et Mme Lafontaine trouvèrent, signés par le comte Walewski, ministre d?État, leurs deux contrats de sociétaire à la Comédie-Française, où ils restèrent tous les deux pendant une période d?environ dix années. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 1995. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous les cas de figure étaient possibles : un seul grand portrait, deux moyens, un moyen et quatre petits, six et jusqu'à huit petits (le cas le plus fréquent). Il peut s'agir soit de la même image saisie plusieurs fois simultanément, soit de poses successives, san. N° de ref. del artículo PE8916
Contactar al vendedor
Denunciar este artículo