Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Jean-Baptiste Prospère Bressant dit Prosper Bressant, né à Chalon-sur-Saône le 24 octobre 1815 et décédé à Saint-Pierre-lès-Nemours le 23 janvier 1886, est un comédien français. Fils naturel d'une ouvrière chalonaise, Bressant monte à Paris pour devenir clerc dans un cabinet d'avoué2. Sa première apparition sur scène remonte à 1833 au théâtre des Variétés. Il épouse l'année suivante, Élisabeth Dupont, elle-même comédienne, fille du chef de claque du théâtre. Avec sa femme, connue désormais sous le nom de Madame Bressant, ils auront une fille unique, Alix, qui jouera un moment sous le nom de Mademoiselle Bressant. En 1838, il entre au théâtre français de Saint-Pétersbourg, ou théâtre Michel, où il joue pendant huit années d'importantes pièces qui ne font qu'accroître sa réputation. Son succès se confirme au Théâtre du Gymnase alors qu'il retrouve Paris en 1846 et fait ses débuts à la Comédie-Française comme sociétaire à part entière à partir de 1854. Jouant bien souvent un jeune et ardent amoureux, il interprète progressivement de nombreux rôles dans des pièces modernes tout autant que dans un répertoire plus classique. Son Richelieu dans Mlle de Belle-Isle, son Octave dans Les Caprices de Marianne d'Alfred de Musset, et son apparition dans Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée et Un caprice, sont suivis par Tartuffe dans Le Misanthrope et Dom Juan. Victime d'une attaque de paralysie, Bressant se retire en 1877 à Saint-Pierre-lès-Nemours où il mourra dix ans plus tard. Durant ses années d'enseignement au Conservatoire de Paris, il aura Mounet-Sully comme élève. Entrée à la Comédie Française en 1854, Nommé 276e sociétaire en 1854, Départ en 1877. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 19953. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous. N° de ref. del artículo PE8597
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