Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Jean Berthelier est un comédien et chanteur français né le 14 décembre 1828 à Panissières (département de la Loire) et mort à Paris le 29 septembre 1888. l débute comme ténor en 1849 à Poitiers dans La Favorite de Donizetti, mais est refusé au Conservatoire de Paris. Déçu, il se tourne vers le café-concert (le « Café Charles », le « Beuglant ».) où il devient le roi de la « chansonnette », en composant certaines sous le pseudonyme de Berthel. Il est remarqué par Jacques Offenbach, qui l'engage aux Bouffes-Parisiens dès leur création. Il y triomphe dans Les Deux Aveugles, Une nuit blanche, Le Violoneux pour lequel il fait engager sa maîtresse, une cantatrice appelée à un succès phénoménal, Hortense Schneider) et Ba-ta-clan. Après un passage à l'Opéra-Comique (1856-1862), où il crée Barkouf d'Offenbach et Maître Pathelin de François Bazin, il alterne entre le Palais-Royal (La Vie parisienne) et les Bouffes-Parisiens (Les Bergers, L'Île de Tulipatan, La Princesse de Trébizonde, Boule-de-Neige). Après la guerre de 1870, il se produit aux Nouveautés, à la Gaîté, à la Renaissance, au Palais-Royal (La Guigne de Labiche) et aux Variétés. Son répertoire est celui de l'opéra-comique ou l'opérette, dans des ?uvres d'Hervé (La Veuve du Malabar) avec Hortense, Lecocq (Les Cent Vierges, Le petit duc), Audran (Le Grand Mogol) et Offenbach (Les Braconniers, La boulangère a des écus). Il fait également quelques apparitions aux réunions de la société chantante du Pot-au-Feu. Il est le père de Pierre Berthelier (1878-1941), comédien puis peintre qui fit partie de l'École de Carolles. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri2 et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 19953. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. 2Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages [p. 27] tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous les cas de figure étaient possibles : un seul grand portrait, deux moyens, un. N° de ref. del artículo PE8413
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