Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Louis Gueymard (17 août 1822 ? 8 juillet 1880) est un ténor français chanteur d'opéra. Né à Chaponnay de parents agriculteurs, il travaille dans la ferme familiale jusqu'à l'âge de 19 ans. Il prend ensuite des cours de chant à l'opéra national de Lyon. Il fait ses débuts sur scène en 1845 tout en suivant des cours de chant au Conservatoire de Paris de 1846 à 1848. En 1848 Gueymard devient ténor principal à l'Opéra de Paris où il chante jusqu'en 1868. Il y crée plusieurs rôles lors des premières mondiales de plusieurs opéras, Philippe d'Autriche dans Jeanne la folle de Louis Clapisson (1848), Jonas dans Le prophète de Giacomo Meyerbeer (1849), Phaon dans Sapho de Charles Gounod (1851), Rodolphe dans Le Maître chanteur d'Armand Limnander de Nieuwenhove (1853), Rodolphe dans La Nonne sanglante de Gounod (1854), Henri dans Les Vêpres siciliennes de Giuseppe Verdi (1855), La Magicienne de Fromental Halévy (1858), Julien de Médicis dans Pierre de Médicis de Józef Micha? Poniatowski (1860), Adoniram dans La Reine de Saba de Gounod (1862) et Roland dans Roland à Roncevaux d'Auguste Mermet (1864). Sur la scène internationale, Gueymard est invité au Royal Opera House à Londres 1854. Il chante également à l'Opéra Français à La Nouvelle-Orléans lors de la saison 1873-1874. Gueymard a également interprété Arnold dans Guillaume Tell, Jean de Leyde dans Le Prophète, Manrico et Ruiz dans Il trovatore, Rodolfo dans Luisa Miller, Tebaldo dans I Capuleti e i Montecchi et le rôle-titre dans Robert le Diable. Gueymard se marie avec la chanteuse d'opéra belge Pauline Lauters en 1858, mais ils divorcent en 1868. Il meurt à Saint-Fargeau-Ponthierry le 8 juillet 1880 3à l'âge de 57 ans. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 1995. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de nég. N° de ref. del artículo PE8715
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