Descripción
18cm x 25cm sur papier photo. Léger petit pli au coin supérieur gauche et très petite usure à la photo de gauche, sinon très bon état. Montage, avec légende manuscrite au verso, de deux photos prises au même endroit, en gros plan: Deux attitudes de Gaston Soumialot, souriant, assis, en tenue militaire et toque foncée sur la tête, en pleine conversation: une main en avant sur la photo de gauche, un doigt pointé sur la photo de droite. Gaston Emile Sumayli dit Soumialot (1922-2007), né au Maniema, est, à l'issue de ses études moyennes, agent de la Société d'Entreprise Commerciale du Congo - SEDEC, pour laquelle il voyage dans tout l'Est du pays. Il crée vers 1950 un Parti du Peuple à Bukavu. En 1951, la SEDEC le transfère à Léopoldville. Directeur de la Propagande au Comité National du Mouvement National Congolais - Lumumba (MNC-L) en 1959, il est nommé début 1961 par le gouvernement Gizenga siégeant à Stanleyville Commissaire de district au Maniema. Fin février 1961, il est ministre de la Justice du gouvernement provincial pro-Gizenga du Kivu ; il forme à Bukavu une police nationaliste. Après que les nationalistes aient été chassés du pouvoir à Bukavu en juillet 1961, il contrôle Kindu jusqu'en février 1962, est alors arrêté et transféré à Léopoldville mais est libéré en juin 1962. Il redevient dès lors Directeur de la Propagande du MNC-L. Fin 1963, il est Secrétaire Général des Forces Armées Révolutionnaires du Conseil National de Libération - CNL - aile Gbenye installé à Brazzaville. Fin janvier 1964, il se rend à Bujumbura avec Laurent Kabila, son adjoint, pour préparer le déclenchement de la lutte armée à l'Est du pays, qui intervient le 15 mai 1964 avec la prise d'Uvira. Une semaine plus tard, il y fait son entrée. Le 29 juin 1964, il arrive à Albertville, libérée le 19 par le Général Olenga. Il devient Président chargé de la Défense nationale du Gouvernement provisoire du CNL - section de l'Est instauré le 22 juillet 1964. Il entre à Kindu le 16 août 1964 et à Stanleyville fin août. Il est nommé ministre de la Défense nationale et de l'Intérieur de la République Populaire du Congo proclamée à Stanleyville le 5 septembre 1964. Après la chute de Stanleyville fin novembre 1964, il convoie à Khartoum 36,6 tonnes de lingots d'or, 37 kg de diamants, etc…, trésor de guerre du régime de Stanleyville, puis s'exile au Caire. Il préside le Conseil Suprême de la Révolution - CSR dès sa fondation le 21 avril 1965, qui va révoquer le Gouvernement révolutionnaire en exil présidé par Christophe Gbenye le 6 août 1965. Il se rend en Chine du 19 au 27 août 1965, à l'invitation de l'Institut Populaire Chinois de Politique étrangère, et est reçu par Mao Tsé-toung (Mao Zedong), puis effectue du 31 août au 11 septembre 1965 une visite à Cuba. Il va ensuite en Union Soviétique, où il est reçu par Mikhaïl Andréïévitch Souslov. Fin 1965, il organise une Conférence à Kigoma (Tanzanie) afin de tenter de raffermir son autorité sur Kabila, de plus en plus autonome. Le 24 mars 1966, il se rend à nouveau au Front de l'Est, où il tente de saper l'autorité de Kabila, qui a pris entretemps ses distances avec lui. Il est arrêté à Kigoma sur ordre du Général Olenga, signe sa démission sous la contrainte puis, libre dès lors de ses mouvements, gagne le Caire. Début février 1967, il préside la délégation du CSR qui participe à Nicosie à la 8ème session du Conseil de l'Organisation de Solidarité des Peuples Afro-Asiatiques. Il y rencontre une délégation soviétique ayant mandat de discuter de l'aide de l'URSS au CSR, et vote pour que la Cinquième Conférence de l'OSPAA se tienne à Alger et non à Pékin. Il s'établit à Bujumbura et contrôle des bases dans la région Uvira-Fizi en s'appuyant sur des combattants locaux, qui finiront par se rallier à Kabila. En mai 1974, son Etat-Major est éliminé à Bujumbura par la Sûreté zaïroise. En 1975, il accepte l'offre de Mobutu de retourner au Zaïre. Rentré à Kinshasa en novembre, il se voit attribuer une ferme au Bas-Congo. C. N° de ref. del artículo 9633
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