Críticas:
Vers l'Orient comes in the form of five books in a box. By themselves, the individual books are unassuming. Whoever thought of how to present these photographs resisted the temptation to produce yet another massive, glossy book with too many pictures. Instead, at 187 ˚ 200 mm (roughly 7 ˘ x 7 ◊ inches) the books are modestly sized, and with 64 pages they do not allow for an overly loose approach to editing (which has marred so many recent releases of old material from other photographers). The presentation thus thankfully enhances the work very nicely, strengthening a sense of preciousness that can be found in many of Riboud's photographs.
One could argue about whether or not the books show the photographer's evolution as an artist. The different countries and subject matters would make this a tricky endeavour. That said, my favourite book by far is the last one, Japan, which is filled with photographic gems, beautifully seen moments, many of which are touching portraits.--The Edtiors "Conscientious Photography Magazine "
Reseña del editor:
Turquie, Iran, Afghanistan, Pakistan, Inde, Chine puis Japon : six pays traversés et photographiés par Marc Riboud entre 1955 et 1958. Les Éditions Xavier Barral publient à l’automne 2012 Vers l’Orient, un coffret de cinq ouvrages, véritable carnet de notes visuelles réunissant les plus belles photographies prises lors de ce long et lent voyage entrepris pour rejoindre initialement Calcutta.Comme beaucoup d’autres avant lui, Marc Riboud a eu besoin de partir, de quitter la France, sa famille et la reconstruction de l’après-guerre. Âgé de 30 ans, ingénieur de formation, il achète la vieille Land Rover de George Rodger et se met en route au printemps 1955. Sans avoir lu ni les grands récits de Nerval ni ceux de Segalen, il a été bercé en revanche dès très jeune par les récits de voyage de son père, de retour d’un tour du monde entrepris dans les années 1910.Désireux de découvrir ces civilisations millénaires, il s’arrête d’abord à Istanbul, avant de poursuivre son chemin par les admirables paysages de Cappadoce et d’Anatolie. Il traverse la Perse pour rejoindre l’Afghanistan et ses zones tribales, comme l’avait fait peu de temps avant lui Nicolas Bouvier. En 1956, il arrive en Inde, sa destination initiale, qu’il sillonne pendant près d’une année : Calcutta, Bombay, Delhi, Darjeeling, le Rajasthan, Bénarès jusqu’au Népal. C’est de là qu’il entre en Chine communiste, où il est l’un des rares Occidentaux à obtenir un visa. Il termine son « Grand Tour » au Japon en 1958, alors en pleine reconstruction après la guerre et en pleine mutation sociétale. De retour en France, Marc Riboud ramène des milliers de photographies, traces de ces cultures ancestrales, que l’on retrouve partout, dans les monuments, les gestes, la beauté des femmes, l’hospitalité des gens, le temps qui n’est pas compté. Ceux qui connaissent l’Orient d’aujourd’hui découvriront peut-être dans ces photos réalisées il y a près de soixante ans ce qui reste quand tout semble changer, et, derrière l’occidentalisation grandissante, le fil caché de l’intemporalité.
"Sobre este título" puede pertenecer a otra edición de este libro.