Ubiquinol: Perspectives nouvelles de la forme la plus active de la coenzime Q10 - Tapa dura

De vastes recherches ont confirmé que la forme réduite de la coenzyme Q10 mitochondriale et extra-mitochondriale protège non seulement contre la peroxydation lipidique, mais aussi contre l'oxydation des protéines et de l'ADN. C'est aussi l'ubiquinol qui a permis de faire les dernières découvertes sur l'effet de la CoQ10 sur l'induction génique. La disponibilité de l'ubiquinol, la forme non oxydée de la coenzyme Q10, a ouvert de nouvelles voies pour la recherche sur les implications biomédicales et cliniques de cette molécule ainsi que sur ses bienfaits pour la santé et sur le rôle qu'elle joue dans la lutte contre les maladies. La recherche sur la coenzyme Q a passionné le professeur Gian Paolo Littarru tout au long de sa carrière scientifique. En 1997, il a fondé l'International Coenzyme Q Association, dont il a assumé la présidence jusqu'en 2013, en encourageant une riche coopération entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée centrée sur la coenzyme Q10.

Gian Paolo Littarru est diplômé docteur en médecine de l'Université catholique de Rome, faculté de médecine, en 1967. De 1969 à 1972, il réalise son post-doctorat à l'Institut de recherche biomédicale de l'Université du Texas, à Austin, sous la direction du Prof. Karl Folkers. Il est professeur de biochimie cellulaire à l'Université catholique de Rome jusqu'en 1986, date à laquelle il rejoint l'Université polytechnique des Marches, à Ancône, où il enseigne la chimie médicale et la biochimie clinique aux étudiants en médecine jusqu'à sa retraite. En 1997, il fonde l'International CoQ Association, dont il assume la présidence jusqu'en 2013. Le principal sujet de recherche du professeur Littarru a toujours été la coenzyme Q. Déjà en 1968, il s'intéresse à cette molécule : il est le premier à étudier la spécificité structurelle de la coenzyme Q dans la chaîne respiratoire des mitochondries de différentes espèces animales. Il étend rapidement ses recherches aux humains. Au début des années 70, en collaboration avec des chirurgiens cardiaques et des neurologues, il procède à la séparation des mitochondries et à la détermination du statut de la CoQ10 lors de nombreuses biopsies cardiaques et musculaires. Cette recherche biomédicale est ensuite étendue aux propriétés antioxydantes de la CoQ10. En tant que président de l'International Coenzyme Q10 Association, l'auteur encourage la coopération dans ce domaine de recherche entre plusieurs groupes médicaux dans le monde, contribuant ainsi à l'élargissement rapide des connaissances biochimiques et cliniques sur la molécule connue sous le nom de « coenzyme Q10 » et d'« ubiquinol », sa forme la plus active.