Reseña del editor:
Les crises alimentaire, énergétique et financière mondiales ont redonné toute leur importance aux programmes d'alimentation scolaire en tant que filets de protection potentiels et mesures de soutien social contribuant à préserver la fréquentation scolaire des enfants. Repenser l'alimentation scolaire : Filets de protection sociale, développement de l'enfant, et secteur de l'éducation a été écrit conjointement par le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Groupe de la Banque mondiale. Les deux organisations se sont appuyées pour ce faire sur leurs avantages comparatifs respectifs. Cet ouvrage a vocation à guider l'élaboration et la mise en oeuvre de programmes d'alimentation scolaire efficaces à un double titre: d'une part parce qu'ils offrent une protection sociale contre les impacts des crises mondiales actuelles, et d'autre part parce qu'ils permettent d investir dans le capital humain d'une manière supportable pour les finances publiques. Ces programmes s'inscrivent dans le cadre des efforts à long terme déployés à l'échelle internationale en vue de réaliser l'Éducation pour tous et de protéger les plus démunis. Les programmes d'alimentation scolaire constituent un transfert explicite ou implicite aux ménages de la valeur des aliments distribués et peuvent améliorer la participation scolaire, le développement cognitif et les résultats des élèves, en particulier lorsqu'ils sont assortis d'interventions complémentaires telles que traitement de déparasitage et enrichissement des aliments. Si, en outre, les achats de nourriture se font auprès de fournisseurs locaux, l'alimentation scolaire peut voir ses effets bénéfiques démultipliés, pour les enfants comme pour l'économie locale. Aujourd'hui, tous les pays sur lesquels on dispose d'informations s'efforcent, d'une manière ou d'une autre et à des degrés divers, de nourrir les enfants à l'école. C'est dans les pays riches et à revenu intermédiaire que cette couverture alimentaire est la plus complète. Il semble en effet que la plupart des pays qui en ont les moyens fournissent des repas scolaires aux enfants. Mais test là où les besoins sont les plus criants, autrement dit dans les zones où sont concentrés ceux qui souffrent de la faim et de la pauvreté et où les indicateurs sociaux sont à la traîne, que les programmes sont généralement les plus modestes, même s'ils visent habituellement les régions les plus touchées par l'insécurité alimentaire. Ces programmes sont aussi ceux qui dépendent le plus de l'aide extérieure, et ils bénéficient quasiment tous du soutien du PAM. La grande question qui se pose aujourd'hui n'est donc pas de savoir si les pays mettront en oeuvre des programmes d'alimentation scolaire ou pas, mais de quelle manière ils le feront et dans quel but. L'existence de programmes d'alimentation scolaire dans quasiment tous les pays est l'occasion pour le PAM, la Banque mondiale et d'autres partenaires de développement d'aider les États à mettre en place des filets de protection efficaces en réponse aux crises mondiales actuelles et à préparer le terrain pour que les programmes d'alimentation scolaire se développent et se transforment en investissements en capital humain pouvant être financés durablement par l'État. Repenser l'alimentation scolaire sera un ouvrage utile pour les États et les organisations non gouvernementales qui participent à la réforme de l'éducation et des politiques alimentaires.
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